Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier

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Comme vient de le dire mon collègue de Courson, le mécanisme d'indexation existait avant 2012 pour faire face à l'inflation. Or, depuis le début de l'année 2022, l'inflation revient au galop. La Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d'origine contrôlées (CNAOC) nous a soufflé cet amendement pour qu...

Il tend à apporter un début de réponse à la question de la perte d'autonomie de nos aînés. Je propose en effet que toute personne puisse considérer comme étant à sa charge ses ascendants en perte d'autonomie dès lors que ceux-ci vivent sous son toit et qu'elle leur apporte une aide humaine et matérielle sans lequel ils ne pourraient pas être ma...

Vous me dites, monsieur le rapporteur général, que les dispositifs mis en place ou sur le point de l'être sont d'une utilité supérieure, mais le mien ne serait ni mieux ni moins bien puisqu'il serait complémentaire. En effet, votre mesure fiscale ne concerne que l'hébergement d'une ou de plusieurs personnes invalides alors que nos aînés, même v...

Une fois de plus, à gauche, on oppose les ménages non imposables aux ménages imposables. Mais regardez autour de vous, dans vos circonscriptions : beaucoup de Français sont imposables sans être riches pour autant ! Doit-on les pénaliser en leur enlevant les petits avantages fiscaux qui leur permettent d'aider leurs enfants qui font des études s...

Seuls 40 % des Français sont imposables ; cela signifie-t-il qu'ils ne sont pas gentils et qu'il faut les punir un peu plus ? Franchement, avec de tels raisonnements, on n'est mal parti !

Il s'agit d'indexer le plafond d'exonération des plus-values des petites entreprises. Si l'on veut maintenir et favoriser ces dernières sur le territoire, il faut réévaluer ce plafond en application de l'indice mensuel des prix à la consommation. M. de Courson vient de le dire : quand l'inflation était faible, le mécanisme ne posait pas particu...

Il poursuit le même objectif que les amendements précédents, même si son dispositif est différent. Les PME et les TPE, qui représentent 99 % des entreprises, sont le cœur battant de notre économie. Les PME, y compris les microentreprises, emploient 49 % des 14 millions de salariés de France. Relancer et développer notre économie par un soutien...

Je proposais, à travers l'amendement n° 1372, de relever les plafonds d'investissement prévus par le dispositif Madelin. Dans celui-ci, je propose de relever les taux de réduction d'impôt accordés dans ce cadre et de reporter d'une année la fin du dispositif. Au vu de la réponse que vous avez formulée tout à l'heure, je n'espère toutefois pas v...

Poursuivons sur le grand âge, après notre discussion sur la fiscalité applicable aux résidents en Ehpad. On l'a rappelé, les places dans ces établissements sont souvent très onéreuses. Pour faire face à ces dépenses, nos anciens sont souvent contraints de faire appel à la solidarité familiale. Il semble donc logique de permettre à ceux qui aide...

Il est vrai que la suppression, en 2014, de la demi-part fiscale accordée aux veuves et aux veufs ayant eu un enfant a pénalisé de trop nombreuses personnes âgées aux revenus parfois très modestes qui, après le décès de leur conjoint, ont vu augmenter leur revenu fiscal de référence. Or, cette augmentation a des conséquences significatives puis...

Je voudrais revenir sur une petite musique que j'entends depuis hier : à chaque fois qu'on propose une mesure qui pourrait être un avantage pour des foyers français qui payent des impôts, on nous dit : « Ah ! Mais non ! Ça cible les plus riches. » Comme si payer des impôts était une tare !

Cette petite musique vient des bancs de la gauche, mais aussi de chez vous, monsieur le rapporteur général et monsieur le ministre délégué. Pour vous, les foyers qui payent des impôts sont des foyers riches qui n'ont pas besoin d'être aidés.

En réalité, monsieur le ministre délégué, nombre de foyers fiscaux qui payent des impôts ne sont pas si riches que cela et ils se plaignent d'être pris pour des vaches à lait, toujours bons pour payer les mesures décidées par votre gouvernement. Je vous alerte sur ce point : il faut arrêter de stigmatiser – pour employer un terme que vous affe...

Ensuite, vous renvoyez toujours à la figure des oppositions que nous ne proposons que des mesures coûteuses, sans nous soucier de rapporter des recettes à l'État. Toutefois, monsieur le ministre délégué et monsieur le rapporteur général, quand je vous ai suggéré hier de remettre à plat les aides directes et indirectes à la presse, ainsi que la ...

Je ne comprends pas la logique qui sous-tend cet amendement. Vous parlez d'inégalité entre les parents qui peuvent offrir du soutien scolaire à leurs enfants et ceux qui ne le peuvent pas, mais si on pousse la logique jusqu'au bout, vous devriez aussi parler d'inégalité entre les personnes qui peuvent s'offrir les services d'une femme de ménage...

Cet amendement vise plusieurs objectifs. Le premier : supprimer le taux super-réduit dont bénéficie la presse et rétablir le taux classique – 20 % pour la presse numérique, 10 % pour la presse papier, qui fait face à des contraintes matérielles plus importantes. Le second : réorganiser l'ensemble des aides à la presse. Cette mesure est indisp...

À l'heure où les Français font preuve d'une réelle méfiance à l'égard de cette profession, un tel privilège est de moins en moins compréhensible et ne peut qu'entretenir la suspicion.

Comme je l'ai expliqué, mon amendement va au-delà de la suppression de la niche fiscale des journalistes : sa portée répondrait aux préoccupations de M. de Courson, qui souhaite remettre les choses à plat. Monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre délégué, un seuil a bien été instauré en 2019, mais il ne concerne que les journalistes...

Je comprends que certains ne veuillent pas revenir sur cet avantage ; je comprends aussi que le faire puisse poser problème, ainsi que l'a signalé Charles de Courson, parce que les patrons de presse ont intégré cet abattement à la rémunération de leurs salariés. Reste que la situation est indécente ; si nous ne mettons pas tout à plat, la niche...

Pour redonner du pouvoir d'achat aux Français – on en a bien besoin en ce moment – tout en continuant de valoriser le travail, je propose d'exonérer totalement les rémunérations perçues au titre des heures supplémentaires de l'imposition sur le revenu. Cela revient à supprimer le plafond annuel de 7 500 euros fixé au mois de juillet.